Parmi les épines
Lire ou écouter le texte commenté dans Matthieu, chapitre 13, verset 22
La semence qui a été semée dans les épines, c’est celui qui entend la parole Dieu ; et les soucis de ce siècle et la tromperie des richesses étouffent la parole de Dieu et il est sans fruit.
Le Christ a énuméré les dangers qui mettent l’âme en péril. Les « soucis de la vie » et la « tromperie des richesses »
Voilà ce qui étouffe la parole de Dieu, la semence spirituelle, et l’empêche de se développer.
L’âme cesse de tirer sa subsistance du Christ, la spiritualité s’affaiblit et finit par disparaître complètement.
Les soucis dans le siècle où l’on vit, les labeurs, les privations, la crainte de manquer du nécessaire, le travail professionnel, la violence, les guerres… sont pour celui qui ne croit pas, des sources d’angoisse. Le Christ ne peut porter leurs fardeaux puisqu’ils ne veulent pas s’en décharger sur lui. C’est la raison pour laquelle les soucis de la vie qui devaient les approcher du Seigneur Jésus ne font que les séparer de lui.
Le chrétien doit travailler, traiter des affaires, tout en restant parfaitement honnête. Mais certains se laissent tellement absorber par leurs occupations qu’ils ne trouvent plus le temps de prier, d’étudier la Bible, de rechercher le Seigneur et de le servir. Comment, dans de tel cas, la divine semence pourrait-elle porter du fruit ? La vie de l’âme est étouffée par les épines de la mondanité.
Souvenons-nous de cette déclaration du Seigneur Jésus : « séparés de moi, vous ne pouvez rien faire »
Les richesses et les plaisirs de la vie que l’on recherche simplement en vue des jouissances personnelles présentent un grand danger. Toute habitude exagérée, obscurcit l’esprit ou émousse les facultés spirituelles et peuvent être rangées parmi les « convoitises qui font la guerre à l’âme » 1 Pierre 2 v 11.
Cela ne veut pas dire que tout plaisir est interdit, ils ne sont pas nécessairement des péchés, ce sont des plaisirs ou des intérêts auxquels on donne la prééminence sur le royaume de Dieu. Tout ce qui éloigne de Dieu, tout ce qui ravit les affections que l’on doit à Jésus Christ, est un ennemi de l’âme.
Tant qu’on est jeune et vigoureux, on court le danger de succomber aux intrigues de l’ambition et de ne penser qu’à soi. Si l’on réussit dans ses entreprises mondaines, on risque de persévérer dans une voie qui émousse la conscience et qui ne permet pas de voir ce qui constitue l’excellence de la vie. Lorsque les circonstances favorisent ce développement, on a vite fait de s’engager dans une voie contraire à la Parole de Dieu.
Le but noble et élevé de la vie, est d’être des enfants de Dieu et des héritiers des biens éternels qui ne périssent pas.
Plus on se livre au plaisir, plus il devient une obsession. L’intérêt des jeunes gens est de plus en plus absorbé par les amusements qu’ils finissent par considérer comme le but principal de la vie. Ils contractent des habitudes de paresse et de laisser-aller qui les rendent incapables de devenir des bons chrétiens.
Soucis, richesses, plaisirs, tels sont les atouts de Satan dans le jeu de la vie pour perdre l’homme. Un avertissement nous est donné : « N’aimez pas le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie, ne vient pas du Père, mais vient du monde » 1 Jean 2 v 15, 16