Dans la bonne terre

« Mais ce qui est semé dans la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole, la retiennent dans un cœur honnête et bon, et portent du fruit avec patience »

Luc 8 v 15

Le semeur ne rencontre pas seulement des déceptions. Ce cœur « honnête et bon » dont parle la parabole, n’est pas un cœur sans péché, car l’Évangile doit être prêché à ceux qui sont perdus. Le Christ a dit : « Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs » Marc 2 v 17
Le cœur honnête est celui qui reconnaît qu’il est pécheurs, et qui confesse ses fautes. Il éprouve le besoin du pardon et de l’amour de Dieu et a le sincère désir de connaître la vérité et de lui obéir. Un bon cœur est un cœur croyant, celui qui a la foi dans la Parole de Dieu. Sans la foi, il ne peut recevoir la Parole. Il faut, dit l’Ecriture, que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il récompense ceux qui le cherche.

L’auditeur qui reçoit la parole dans un cœur semblable à de la bonne terre l’accepte, « non comme la parole de l’homme mais comme la parole de Dieu » 1 Thessaloniciens 2 v 13. Les auditeurs représentés par la bonne terre gardent la parole après l’avoir entendue. Satan, assisté de tous ces agents, ne peut la leur ravir. Il ne suffit pas d’écouter ou de lire la Parole de Dieu. Celui qui désire retirer du profit des Saintes Ecritures doit méditer sur la vérité qui lui a été présentée. Dans un esprit de prière, avec une attention de tous les instants, il doit chercher à comprendre la signification des paroles de vérité, et de boire à longs traits à la source sacrée.

« Et porte du fruit »… Ceux qui ont entendu la parole et qui la gardent porteront du fruit par leur obéissance. Reçue dans l’âme, elle se manifestera par de bonnes œuvres. Elle aura pour résultats un caractère et une vie conformes à l’idéal proposé par le Seigneur Jésus.
Il porte du fruit avec patience et persévérance ; aucun de ceux qui reçoivent la Parole de Dieu n’est à l’abri des difficultés et des épreuves, mais le véritable chrétien ne s’agite pas devant les difficultés, il ne perd pas courage et ne désespère pas. Au contraire, il se souvient de la bonté de Dieu, il se décharge sur Lui de tous ses soucis et attend patiemment l’heure de la délivrance.

« Si quelqu’un m’aime, dit Jésus, il gardera ma Parole et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure chez lui »

Jean 14 v 23