La Bible, patrimoine de l’humanité

La Bible est le livre le plus répandu au monde. Environ 5 milliards de Bibles ont été imprimées depuis Gutenberg jusqu’à nos jours. 40 millions d’exemplaires sont diffusés chaque année dans le monde entier.

La Bible n’est pas née de nulle part, elle n’est pas tombée du ciel, mais elle a mûri tout au long d’un processus historique et rédactionnel. Les nombreux auteurs, souvent anonymes des écrits qui seront plus tard rassemblés dans la Bible, n’avaient pas conscience de participer à une telle collection de livres, fondements de la foi et ouvrages de référence de communautés variées durant des millénaires.

La Bible est à juste titre le livre le plus traduit au monde. Aujourd’hui ce sont plus de 2500 langues dans lesquelles a été traduit au moins un des livres qui constituent la Bible qui en contient 66.
Les textes biblique ont été copiés et recopiés avec attention, afin de communiquer aux générations suivantes le contenu du message qu’ils portent, avec la plus grande exactitude. C’est seulement au 15eme siècle que l’invention de l’imprimerie rend possible la reproduction d’un texte à l’identique. La Bible est le premier livre choisi pour cette reproduction. Jusque-là le texte de la Bible était copié à la main. On ne pouvait alors produire qu’un livre à la fois et c’était une entreprise longue et coûteuse. La lecture restait le privilège d’un petit nombre de personnes instruites, surtout des religieux.

A travers les différentes étapes de l’histoire de la Bible, c’est toute la vie d’un peuple et le parcours de sa foi qui ont construit ce livre. Il est à la fois témoignage et point de repère pour les générations futures.

Aujourd’hui la Bible fait partie du patrimoine de l’humanité. Sa disparition, souvent entreprise mais toujours ratée laisse présager un bel avenir pour cet ouvrage. Nous avons un aperçu de la multitude de facettes que ce livre peut offrir. Qu’on la lise par intérêt culturel ou dans un acte de foi, la Bible nous apprend sur le monde et sur nous-mêmes bien plus que nous aurions pu l’imaginer.